dimanche 8 décembre 2013

1 an après (Episode 2)




Pendant ce temps,  j’essaie de reproduire une décoration de terrasse du Sud avec des croisillons où le lierre est censé courir dessus (telle une image d’un film de Marcel Pagnol), une table de bistrot où le petit-déjeuner est servi avec un olivier (un vrai) à ses côtés, bref la Provence ! Jolie image mais je me massacre les doigts en clouant les croisillons sur le mur, j’essaie de ne pas tomber de l’escabeau en collant le lierre avec de la pâte à fixe. Ma soeur arrive de son expédition en me montrant ses trésors : mousse, pommes de pin, et branchages où  divers insectes accrochés me regardaient en disant « pourquoi ? » ! J’ai esquissé un sourire en disant : « Waou ! Super ! » : il ne faut jamais contrarier une artiste en pleine création, « vas-y fait la déco » et là je crois que tous les santons m’ont foudroyée du regard.
Sur ces entrefaites, mon doudou arrive avec une surprise « Mon armoire ! », en fait plutôt les cartons où il y avait l’armoire… Je descends de mon escabeau tel une Miss France qui va recevoir sa couronne (en fait lentement de peur de tomber de 60 cm de haut)  et j’embrasse mon doudou « mais il ne fallait pas ! t’es troooop mignon) et il ouvre le premier carton.
Et là, le drame : c’était le bon modèle d’armoire mais pas le bon coloris. Pour des raisons de pudeur, je ne vais pas vous rapporter les différents adjectifs que mon doudou a donné au vendeur d’Ikéa.
Que faire ? Il était 11h et l’expo-vente devait commencer à 14 h ! J’ai fait appel à mon côté bouddhiste pour apaiser le doudou en colère en disant que l’armoire noire irait bien avec l’armoire grise ou que l’on pouvait mixer étagère noire et étagère grise ? Mais rien n’y fit alors tel un brave gladiateur, il porte le premier  carton à la voiture et je demande à ma soeur de laisser quelques minutes sa new-déco pour porter le deuxième qui pesait le poids d’un âne mort.

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