Pendant ce
temps, j’essaie
de reproduire une décoration de terrasse du Sud avec des croisillons où
le lierre est censé courir dessus (telle une image d’un film de Marcel Pagnol),
une table de bistrot où le petit-déjeuner est servi avec un olivier (un vrai) à
ses côtés, bref la Provence ! Jolie image mais je me massacre les doigts
en clouant les croisillons sur le mur, j’essaie de ne pas tomber de l’escabeau
en collant le lierre avec de la pâte à fixe. Ma soeur arrive de son expédition
en me montrant ses trésors : mousse, pommes de pin, et branchages où
divers insectes accrochés me regardaient en disant
« pourquoi ? » ! J’ai esquissé un sourire en disant :
« Waou ! Super ! » : il ne faut
jamais contrarier une artiste en pleine création, « vas-y fait la
déco » et là je crois que tous les santons m’ont foudroyée du regard.
Sur ces
entrefaites, mon doudou arrive avec une surprise « Mon armoire ! »,
en fait plutôt les cartons où il y avait l’armoire… Je descends de mon escabeau
tel une Miss France qui va recevoir sa couronne (en fait lentement de peur de
tomber de 60 cm de haut) et j’embrasse mon doudou « mais il ne fallait
pas ! t’es troooop mignon) et il ouvre le
premier carton.
Et là, le
drame : c’était le bon modèle d’armoire mais pas le bon coloris. Pour des
raisons de pudeur, je ne vais pas vous rapporter les différents adjectifs que
mon doudou a donné au vendeur d’Ikéa.
Que
faire ? Il était 11h et l’expo-vente devait commencer à 14 h ! J’ai
fait appel à mon côté bouddhiste pour apaiser le doudou en colère en disant que
l’armoire noire irait bien avec l’armoire grise ou que l’on pouvait mixer étagère
noire et étagère grise ? Mais rien n’y fit alors tel un brave gladiateur,
il porte le premier carton à la voiture et je demande à ma soeur de
laisser quelques minutes sa new-déco pour porter le deuxième qui pesait le
poids d’un âne mort.
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